


Jean-Luc Souveton
Mon élan pour Kintsukuroi...
Je suis prêtre et j’ai été victime d’une agression sexuelle à quinze ans. Mon expérience m’a montré que malgré la blessure, le vivant pousse à se déployer.
Ce qui me motive aujourd’hui, c’est l’émerveillement de voir des personnes ayant comme moi vécu l’abus, prendre appui en un lieu d’elles seules connu pour se relever, passer outre la peur et poser les paroles libératoires et les gestes qui émancipent.
Etre sollicité par Valérie pour oeuvrer dans ce sens a pour moi fait appel. Et vivre la fluidité dans la rencontre de notre collectif - Valérie, Laurie-Anne et Marie-Sophie - a été déterminant dans mon désir d’offrir un accompagnement spécifique à des personnes ayant vécu l’abus.


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Le regard de l'équipe sur Jean-Luc...
Jean-Luc est d’une curiosité inextinguible envers l’autre et le monde. L’ancre de sa présence tranquille et attentive permet de descendre à l’intérieur de soi en toute sécurité. Son humour convoque quelque chose de l’enfance dans la rencontre et aère la profondeur des échanges.

Mon parcours...
Le regard suffisamment aimant de l’autre, son écoute, sa présence, son attention qui discerne au-delà des apparences les potentiels et les trésors cachés, la vie qui veut sourdre malgré l’ensablement de la source m’ont fait naître à moi-même, et m’ont conduit à me former pour pouvoir offrir à mon tour à d’autres ce qui m’a permis de me déployer. Je me suis d’abord tourné vers l’écoute des mots - à travers l’approche rogérienne - puis vers l’écoute du corps - à travers l’eutonie, la cohérence cardiaque, la méditation. La Gestalt me permet aujourd’hui d’articuler l’écoute des mots et du corps dans une posture engagée. J'anime régulièrement des sessions de jeûne, de méditation, de formation à l'écoute et de connaissance de sa personnalité dans le cadre de mon ministère.